Essais et partages...

La mort frappe au hasard. Elle m'a touché deux fois dans mon environnement proche : une première lorsque mon grand-père est décédé, j'avais sept et je ne me suis pas  vraiment rendu compte de ce qui c'est passé, je n'est pas été à l'enterrement ; une autre fois lorsque j'avais onze, et là, de plein fouet, lorsque mon meilleur ami est mort. La mort laisse un vide, un creux qui ne se referme pas, malgré le temps qui passe.
Aujourd'hui, je sais qu'elle refrappera, reste à savoir quand : aujourd'hui, demain, dans un mois, un an, dix ans ?
On ne peut pas s'en protéger, même si on l'attends, elle nous surprend.
Une seule question reste : pourquoi ?

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J'ai écrit ces quelques lignes début janvier. Et voilà, la mort a refrappé : ma demi-soeur est morte le 20 janvier dans un accident de voiture, elle avait 38 ans, elle s'appelait Sandrine.

Voilà, on ne s'y attend pas, et tout à coup, c'est là. Il faut faire avec et continuer, continuer de rire pour vivre et de vivre pour rire, avancer, pour ne pas oublier et ne pas s'oublier.

Je vais donc continuer, ou tout du moins essayer, d'écrire sur ce blog.

Autre film choral, cette fois-ci, six personnages vont se croiser, se réunir, s’abandonner, se retrouver entre Paris et Lisbonne, alors que rien ne les prédisposait à se rencontrer. Un lien existe pourtant entre eux. Et le destin va se charger de le leur rappeler :

Sara (Sara Martins)  qui vient de perdre son emploi, est entraînée par sa copine Isa en week-end au Portugal...
Paul (François Berléand) dont le dernier film est un échec retentissant, se rend, contre son gré, à un festival à Lisbonne...
Yves (Jean-Pierre Darroussin), pharmacien, a fait le vide autour de lui. Mais ce matin un chien en a décidé autrement…
Nina (Marie Gillain), musicienne, profite d’une tournée pour enfin aller voir son fils de 7 ans qu’elle n’a pas vu depuis des mois…
Vince (Jacques Gamblin), inspecteur de police, vient chaque jour à l’hôpital, depuis sept mois, jouer de la guitare… Et toujours aussi mal...
Hélène (Caroline Cellier) ne supporte pas l’idée d’être grand-mère, encore moins lorsqu’on lui demande de garder Ross, son petit-fils…

Evidemment, certaines rencontres sont improbables, mais on y croit tout de même, grâce au jeu des acteurs, tous parfaits.

De plus, la musique, magnifique, donne à ce film une belle sensibilité. Voici trois des chansons :

This is Just a modern Rock Song, Belle and Sebastian (B.O.) :

Découvrez Belle and Sebastian!

In a Manner of Speaking, Nouvelle Vague :

Découvrez Nouvelle Vague!

Beautiful Days, Venus :

Découvrez Venus!

Bref, très beau film que je conseille.

Je trouve ce film magnifique !
Encore une fois, comme dans l'Auberge espagnole ou Riens du tout, Cédric Klapisch suit le destin de plusieurs personnages.
Comme dans l'Auberge espagnole, c'est Romain Duris qui tient le rôle principal et c'est surtout à travers lui qui l'on voit les autres personnages.
Mais cette fois, après avoir apris qu'il souffre d'une maladie cardiaque, et qu'il ne peut donc plus continuer à mener l'existence qu'il souhaite, il se met à observer l'existence des autres, de sa fenêtre d'un immeuble haussmannien.
Apparaissent alors tous les autres personnages : Juliette Binoche, assistance sociale débordée, qui veut prendre du temps pour son frère ; Albert Dupontel, le vendeur de légume du marché ; Mélanie Laurent, l'étudiante qui habite en face ; Fabrice Luchini, son prof (dans un rôle qui lui va à merveille) ; François Cluzet, frère du prof et architecte ; Karin Viard, la boulangère raciste ; et tous les autres... Tousdans une interprétation remarquable.
Rien n'est laissé au hasard et tous les détails sont là.
C'est un portrait de Paris et de ses habitants, un hommage à la ville et à son ambience.
Bravo !!

C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud

Tout simplement magnifique !

La Nuit, élément de la nature, a deux faces, comme toutes les choses.
Une face obscure, où toutes les peurs ressortent, où toutes les ombres inquiétantes se dévoilent, repères de monstres, loups-garous ou autres, où nous devons faire face à tous nos cauchemars.
Une face joyeuse, celle des rêves enchantés et des étoiles, qui permet de nous ressourcer, où la sérénité et la tranquillité sont de mise.
Ces deux faces sont complémentaires et, au fil des nuits, nous rencontrons soit l'une, soit l'autre.

Voilà, je commence. Tout d'abord, petite présentation : je m'appelle Margaux, j'ai 16 ans, je suis en 1ereS, j'habite en Normandie, à la campagne, je fait du tennis, j'aime beaucoup le lecture et le cinéma.

Je lis donc beaucoup et je vois pas mal de films, j'écris et je dessine aussi un peu.

Je vais ici parler des oeuvres (littéraires et cinématographiques) qui me plaisent ou me déplaisent. Et je vais montrer ce qui je fais. Je mettrai aussi quelques pensées sur des sentiments, ou des concepts, enfin ce que les engrenages fous de ma tête produiront.

Surtout, que vous soyez pour ou contre, d'accord ou pas, partagez votre avis !